Santé et hygiène menstruelles

Santé et hygiène menstruelles

Santé et hygiène menstruelles

Pour les filles et les femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre, le Fonds Français Muskoka et ses partenaires s’engagent en faveur de la santé et de l’hygiène menstruelles notamment avec la campagne «Soyons Réglos».

les enjeux

La gestion et hygiène menstruelles (GHM) met l’accent sur les pratiques d’hygiène utilisées par les filles et les femmes. La santé et l’hygiène menstruelles englobent de manière plus large l’ensemble des facteurs sanitaires, psychologiques, sociopolitiques et environnementaux liés aux menstruations.

Ces facteurs systématiques ont été résumés par l’UNESCO comme suit : connaissances exactes et opportunes ; matériels disponibles, sûrs et abordables ; professionnels informés et à l’aise ; orientation et accès aux services de santé ; installations sanitaires et de lavage ; normes sociales positives ; élimination sûre et hygiénique ; et plaidoyer et politiques.

L’accès des femmes et des filles à la santé et hygiène menstruelles est essentiel à la réalisation des ODD et l’agenda 2063 de l’Union Africaine « The Africa We Want ».

Une gestion de la santé et de l’hygiène menstruelles inappropriée peut avoir de lourdes répercutions sociales, physiques et psychologiques sur les filles et les femmes à court, moyen et long terme.

informer et sensibiliser

Le 12 octobre 2020 s’est tenue une première conférence virtuelle sur la SHM en Afrique de l’Ouest et du Centre visant à mettre en avant la situation à laquelle font face les adolescentes et les femmes dans la région. Cette conférence a marqué également le début d’une campagne régionale de communication digitale pour lutter contre les tabous,  libérer la parole, d’appuyer le renforcement du plaidoyer en matière de SHM, et renforcer l’accès à l’information et la communication. 

Cette campagne de communication digitale exceptionnelle sur la SHM a duré 7 mois, portée par le #soyonsreglos. Elle a été relayée par les plateformes de tous les partenaires dans le cadre du Fonds Français Muskoka UNICEF, UNFPA, OMS, ONU Femmes ainsi que l’UNESCO et l’ONG RAES aussi bien à un niveau régional que pays et reprise par des influenceuses et activités/féministes de la région.

Au total, ce sont plus de 16 millions de personnes qui ont été touchées par cette campagne à travers plus de 420 publications grâce à l’ensemble des supports développés et diffusés. Tous les supports sont  à retrouver sur le site www.soyonsreglos.com

Honteux, sale… les règles sont encore trop souvent considérées comme un sujet tabou !

Pour lutter contre les préjugés liés à ce phénomène tout à fait naturel, une mini-série démêle le vrai du faux, avec l’aide de l’actrice et humoriste ivoirienne, Prissy la Dégammeuse.

Stop aux clichés sur les règles ! En 2021, l’ignorance qui entoure ce phénomène féminin tout à fait normal est encore trop souvent source de moqueries et de honte pour les femmes et filles. Entre celles qui ne comprennent pas ce qui leur arrive, ceux qui se moquent, ou bien pense que les règles sont sales, il faut mettre fin aux préjugés sur les règles.

Pour informer et briser le tabou qui entoure les règles, l’actrice et humoriste Prissy la Dégammeuse a mis ses talents au service d’une web-série. Dans « Soyons Réglos », la jeune humoriste démonte les clichés sur les menstruations avec humour et beaucoup de piquant. Pas question de se laisser intimider par les hommes qui voudrait la faire taire ou de laisser une jeune fille subir les moqueries de ses camarades d’école : Prissy défend les femmes et informe pour mettre fin au tabou !

Découvrez tous les épisodes sur : soyonsreglos.com

En savoir plus

Retrouvez de plus amples informations sur la santé et l’hygiène menstruelles en Afrique de l’Ouest et du Centre sur le site www.soyonsreglos.com

Le site permet d’accéder :

  • Aux éléments clés disponibles sur cette thématique en Afrique de l’Ouest et du Centre.
  • À toutes les présentations (incluant vidéos et PPT) qui ont été partagées lors de la conférence virtuelle du 12 octobre 2020 et lors du Symposium tenu du 25 au 27 mai 2021.
  • Aux éléments développés pour la campagne digitale : infographies, vidéos, librement accessibles.

Guide sur la Santé et l’Hygiène Menstruelles  réalisé par la Côte d’Ivoire

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Burkina-Faso

Burkina-Faso

burkina

faso

LE burkina faso,

EN BREF

Le Burkina Faso compte 20,9 millions d’habitants dont près de la moitié a moins de 15 ans (44,4%). Son économie repose essentiellement sur l’agriculture qui emploie près de 80 % de la population active, même si les exportations aurifères ont pris de l’importance ces dernières années.

Malgré les progrès réalisés ces deux dernières décennies, le Burkina Faso est confronté à de nombreux défis de développement, notamment en matière de santé (le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans pour 1000 naissances vivantes est de 76.4) et d’éducation (le taux de scolarisation des enfants en âge de fréquenter l’école secondaire est de 32% pour les filles et 30% pour les garçons entre 2009 et 2019).

Le pays est classé 144ème sur 157 pays (nouvel indice du capital humain établi par la Banque mondiale) et 40,1 % de la population vit sous le seuil national de pauvreté.

Par ailleurs, l’insécurité liée aux attaques terroristes fréquentes depuis 2016 a créé une crise humanitaire sans précèdent.

LE burkina faso EN CHIFFRES
  • Population totale* : 20.9 M
  • Population très jeune* : 
    • 33,2% a entre 10 et 24 ans
    • 44,4% a moins de 15 ans
  • Taux de croissance démographique* :
    • 2,9% par an au Burkina Faso
    • 1,1% par an au niveau mondial
  • Taux de fécondité des femmes (2015-2020)* : 5 enfants par femme

  • Taux de prévalence contraceptive des femmes âgées de 15 à 49 ans (2018)* :

    • 29% toutes méthodes
    • 28% méthodes modernes
  • Ratio de mortalité maternelle (2017)** : 320 décès pour 100 000 naissances vivantes
  • Taux de mariages précoces* : 52% d’adolescentes mariées entre 15 et 19 ans
  • Taux de natalité des adolescentes pour 1 000 filles âgées de 15 à 19 ans (2003-2018) : 132
  • Besoins non satisfaits en Planification Familiale (PF)* : 20% des femmes de 15 à 49 ans

*www.unfpa.org/data/world-population-dashboard


Burkina Faso

le fonds francais muskoka au

burkina faso

©UNICEF

©Hadrien Bonnaud/UNICEF

Par décision entérinée lors du Comité de Pilotage du Fonds Français Muskoka de mars 2020, présidé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères Français (MEAE), le Burkina Faso a été officiellement introduit dans le mécanisme Muskoka visant l’amélioration de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune dans les régions du Centre, Centre-Est, hauts bassins et Centre-Nord.

L’inclusion du Burkina Faso dans le mécanisme Muskoka comporte deux cadres principaux :

–  un cadre de gouvernance définissant le mécanisme de coordination (rôle, fonction, redevabilité de chacun des organes)
– un cadre programmatique déterminant les activités et des livrables attendus à partir de 2021.

Le comité de coordination national (réunissant tous les conseillers experts en Santé de la reproduction, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et la nutrition (SRMNIA-Nut) des agences des Nations Unies et des ministères concernés ainsi que le conseiller en santé mondiale de l’Ambassade de France) a pour mandat de définir le plan de travail sur la base des priorités du pays en lien avec les orientations programmatiques définies par le comité technique régional, d’en assurer sa mise en place opérationnelle, d’effectuer un monitorage et un suivi des activités qui seront remontés annuellement au niveau régional.

En 2020, le cadre programmatique prévu pour le Burkina Faso se concentre principalement sur un appui technique s’articulant autour de l’analyse des besoins nationaux et des goulots d’étranglement, et de l’identification des besoins programmatiques avec les instances de coordination existantes.

Cette analyse permettra l’identification des priorités programmatiques et des interventions à haut impact à réaliser à partir de 2021 par le Fonds Français Muskoka.

Histoires

Honorine

 Burkina Faso

Hamidou

Burkina faso

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Burkina-Faso

Cote d’Ivoire

côte d’ivoire

la côte d’ivoire, EN BREF

32 % des 24,9 millions d’habitants que compte la Côte d’Ivoire ont entre 10 et 24 ans. Bien que le pays connaisse depuis 2011, une progression économique moyenne de 8% par an, (ce qui en fait l’un des pays les plus dynamiques du monde), le plan de l’inclusion sociale reste faible et le taux de pauvreté élevé (170e rang sur 189 pays selon le rapport 2018 du Programme des Nations Unies pour le développement).

Le pays a deux principaux défis : maintenir un rythme de croissance rapide en favorisant une croissance plus inclusive et réduire le taux de pauvreté qui s’élève encore à 46,3 %.

Malgré des efforts, les inégalités entre les sexes sont marquées. Le taux d’achèvement scolaire au collège (35,5 %), les disparités d’instruction entre les filles et les garçons (elles sont 42,7 % à achever le secondaire contre 55,5 % des garçons), la mortalité maternelle (617 décès pour 100 000 naissances vivantes), la malnutrition infantile et le chômage des jeunes (36 % des jeunes de 15 à 35 ans) sont les principaux enjeux de développement de la Côte d’Ivoire.

la côte d'ivoire EN CHIFFRES
  • Population totale (en millions)* : 24.9
  • Population très jeune* : 
    • 32% a entre 10 et 24 ans
    • 42% a moins de 15 ans
  • Taux de croissance démographique* :
    • 2,5% par an en Côte d’Ivoire
    • 1,1% par an au niveau mondial
  • Taux de fécondité des femmes (2015-2020)* : 4,8 enfants par femme

  • Taux de prévalence contraceptive des femmes âgées de 15 à 49 ans (2018)* :

    • 19% toutes méthodes
    • 17% méthodes modernes
  • Ratio de mortalité maternelle (2017)** : 617 décès pour 100 000 naissances vivantes
  • Taux de mariages précoces* : 21% d’adolescentes mariées entre 15 et 19 ans
  • Grossesses précoces* : 49,5% d’adolescentes enceintes ou ayant eu un enfant avant 19 ans
  • Besoins non satisfaits en Planification Familiale (PF)* : 25% des femmes de 15 à 49 ans

*www.unfpa.org/data/world-population-dashboard

**www.apps.who.int/gho/data/node.home


COTE D'IVOIRE

le fonds francais muskoka en côte d’ivoire

Découvrez quelques-unes de nos interventions à haut impact :

Effet de levier et instrument d’influence du Fonds Français Muskoka

En Côte d’Ivoire, les fonds suédois H4+ sont intervenus en complémentarité des fonds Muskoka en matière de formation des Agents de Santé Communautaire, pour les soins essentiels aux nouveau-nés et de prise en charge intégrée des enfants de moins de 5 ans dans les structures de santé.

Dans le cadre de l’initiative « Scaling Up Nutrition » (SUN), le Fonds Français Muskoka a contribué à la mise en place d’un Conseil national de nutrition et à l’élaboration de la stratégie nationale multisectorielle de nutrition 2016 – 2020, avec la formation de prestataires sur le terrain.

Ces activités ont été réalisées en synergie et avec l’appui des fonds de la Fondation Bill & Melinda Gates.

Accès équitable à un personnel de santé qualifié

En Côte d’Ivoire, grâce à l’analyse du marché du travail et du retour sur investissement, la pertinence d’une hausse des dépenses consacrées au personnel de santé pour l’économie ivoirienne a été démontrée. Ainsi une hausse de 1% des dépenses consacrées aux ressources humaines santé induit une hausse de 2,5% du revenu moyen des ménages avec un accroissement de l’ordre de 1,89% sur l’emploi et un accroissement du PIB de 3,2%.
L’impact de cet investissement sur la création d’emploi est de 2,14% chez les hommes et 1,63% chez les femmes. Grâce à ces études et au plaidoyer qui a suivi, le gouvernement de la Côte d’Ivoire s’est engagé à créer 21 753 emplois additionnels en santé d’ici 2022, notamment pour couvrir les besoins en service de santé maternelle, infantile et des adolescents.

Lutte contre les violences liées au genre

 

Les compétences de milliers de travailleurs sanitaires et sociaux ont été renforcées sur les droits humains, la communication, l’éthique, le droit du patient. Les questions de genre, d’équité et de planification familiale ont été intégrées dans plusieurs services de soins obstétricaux et néonataux d’urgence et ont contribué à l’amélioration de la demande.

Médicament essentiel : accessibilité, qualité, rationalité

Le Fonds Français Muskoka a permis la préparation à la préqualification OMS de laboratoires nationaux de contrôle de qualité en Côte d’Ivoire.
Avec l’appui du Fonds Français Muskoka, le pays a également revu ses protocoles thérapeutiques pour améliorer la qualité de la prise en charge des mères et des enfants.

résultats clés

%

réduction de la mortalité néonatale entre 1990 et 2018 en Côte d'Ivoire

%

réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans en Côte d'Ivoire entre 1990 et 2018

%

augmentation du taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié entre 2010-2017 en Côte d'Ivoire

%

taux d'allaitement maternel exclusif des enfants de moins de 6 mois est passé de 32,5% en 2011 à 41,4% en 2016 en Côte d'Ivoire

%

taux d'utilisation de la contraception moderne par les femmes en 2017 en Côte d'Ivoire

Histoires

Patrick

Abidjan, Côte d’Ivoire

Marie-Chantal

Bouaké, Côte d’Ivoire

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Burkina-Faso

Tchad

tchad

le tchad, EN BREF

Le Tchad compte 14,5 millions d’habitants dont 70% en zone rurale. Le Tchad fait face aux défis sécuritaires en raison des conflits dans les pays limitrophes et aux conséquences du changement climatique, notamment à l’accélération de la désertification et à l’assèchement du lac Tchad. L’économie du Tchad repose principalement sur la production du pétrole et l’agriculture.

Le Tchad accueille plus de 450 000 réfugiés en provenance du Soudan, de la République centrafricaine et du Nigéria soit près de 4 % de sa population totale.

Malgré des progrès entre 2003 et 2011, le taux de pauvreté reste très élevé : un enfant sur cinq n’atteindra pas sa 5e année, 40 % des enfants souffrent d’un retard de croissance. Entre l’âge de 4 ans et 18 ans, les enfants ne passent en moyenne que 5 ans sur les bancs de l’école. 

le tchad EN CHIFFRES
  • Population totale : 14.5 M
  • Population très jeune* : 
    • 34% a entre 10 et 24 ans
    • 47% a moins de 15 ans
  • Taux de croissance démographique* :
    • 3,2% par an au Tchad
    • 1,1% par an au niveau mondial
  • Taux de fécondité des femmes (2015-2020)* : 5,7 enfants par femme

  • Taux de prévalence contraceptive des femmes âgées de 15 à 49 ans (2018)* :

    • 7% toutes méthodes
    • 6% méthodes modernes
  • Ratio de mortalité maternelle (2017)** : 1 140 décès pour 100 000 naissances vivantes
  • Taux de mariages précoces* : 38% d’adolescentes mariées entre 15 et 19 ans
  • Grossesses précoces* : 67,3% d’adolescentes enceintes avant 19 ans
  • Besoins non satisfaits en Planification Familiale (PF)* : 24% des femmes de 15 à 49 ans

*www.unfpa.org/data/world-population-dashboard

**www.apps.who.int/gho/data/node.home


TCHAD

le fonds francais muskoka au tchad

Découvrez quelques-unes de nos interventions à haut impact :

Services au plus près des mères et des enfants

Le Fonds Français Muskoka a permis un appui en matière de communication aux acteurs communautaires, comme les autorités locales, les leaders religieux, les Agents de santé communautaire, les médias et radios locales.

D’une approche strictement promotionnelle, les interventions se sont progressivement renforcées vers une approche à base communautaire où la communauté est au centre du dialogue, du diagnostic et de la prise de décision.

Au Tchad, les leaders traditionnels et religieux ont été mobilisés et engagés pour la prévention du mariage des enfants et la promotion des pratiques familiales essentielles.

Planification familiale soutenue dans les communautés

Au Tchad, des initiatives ont été menées pour briser les barrières religieuses à la planification familiale. Des membres du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad ont bénéficié d’un appui pour un voyage d’étude et d’imprégnation en Indonésie et au Bangladesh. Les participants à ce voyage ont, à leur retour, organisé un atelier de plaidoyer et de sensibilisation sur la Planification Familiale, qui a réuni 450 leaders musulmans.

Les participants ont reconnu l’importance de la planification familiale dans le développement d’un pays, et se sont engagés à sensibiliser leurs fidèles sur ses avantages. C’est ainsi que l’association des prédicatrices a organisé une séance de sensibilisation et d’information sur la planification familiale, à laquelle ont participé 650 fidèles.

Lutte contre les violences liées au genre

Au Mali, au Sénégal, au Tchad, au Togo, au Niger, environ 700 leaders communautaires ont été formés et orientés sur leurs rôles et responsabilité dans la lutte contre les VBG, les pratiques discriminatoires et la mortalité maternelle et infanto juvénile, à travers des comités communaux de lutte contre la morbidité et la mortalité maternelle, néonatale et infantile, mis sur pied grâce à l’engagement de certains maires.

L’influence de la communauté a abouti à la réduction des viols avec la prise d’arrêtés communautaires contre les viols, et à la réduction des mariages forcés dans la plupart des pays, en particulier au Tchad.

Réponses aux situations de crise

La région du lac Tchad, en situation de crise humanitaire, a vu ses indicateurs de santé maternelle déjà préoccupants se dégrader rapidement. Le FFM a contribué, en complémentarité avec d’autres partenaires au sein de la campagne dénommée « All4Lakechad », à financer des interventions pour prendre en charge des réfugiés, des personnes déplacées internes et retournées dans 3 districts sanitaires du Tchad (Bol, Baga-sola et Liwa). Les stratégies mises en œuvre étaient les suivantes : déploiement de 160 sages-femmes et de trois gynécologues dans les centres de santé et les hôpitaux ; fourniture d’équipements, de produits de santé reproductive ; implication des leaders traditionnels et religieux …
Durant la campagne, la fréquentation des formations sanitaires a augmenté de 69%.

résultats clés

%

réduction de la mortalité néonatale entre 1990 et 2018 au Tchad

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réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans au Tchad entre 1990 et 2018

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augmentation du taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié entre 2010-2017 au Tchad

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réduction du taux de natalité chez les adolescentes entre 2010 et 2015 au Tchad

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taux d’utilisation de la contraception moderne par les femmes en 2018 au Tchad

Histoires

Falmata

N’djamena, Tchad

Kadidja

N’djamena, Tchad

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Burkina-Faso

Mali

mali

le mali, EN BREF

Le Mali concentre 19,1 millions d’habitants dont plus de 74% en zone rurale. Avec une économie à faible revenu, peu diversifiée et exposée aux fluctuations des prix des matières premières, le taux de pauvreté y est particulièrement élevé.

Entre 2011 et 2015 le taux d’extrême pauvreté a atteint 47,2 % en raison de la crise sécuritaire et connait depuis 2019 une légère baisse (42,7 %) grâce à la production agricole exceptionnelle de ces quatre dernières années. La pauvreté se concentre dans les zones rurales du sud du pays (90 %), où la densité démographique est la plus forte.

Sa forte croissance démographique (avec un taux de fécondité de 6 enfants par femme en 2017) et le changement climatique représentent des risques importants pour l’agriculture et la sécurité alimentaire.

le mali EN CHIFFRES
  • Population totale* : 19.1 M
  • Population très jeune* : 
    • 33% a entre 10 et 24 ans
    • 48% a moins de 15 ans
  • Taux de croissance démographique* :
    • 3% par an au Mali
    • 1,1% par an au niveau mondial
  • Taux de fécondité des femmes (2015-2020)* : 5,9 enfants par femme

  • Taux de prévalence contraceptive des femmes âgées de 15 à 49 ans (2018)* :

    – 16% toutes méthodes

    – 15% méthodes modernes

  • Ratio de mortalité maternelle (2017)** : 562 décès pour 100 000 naissances vivantes
  • Taux de mariages précoces* : 40% d’adolescentes mariées entre 15 et 19 ans
  • Grossesses précoces* : 66,2% d’adolescentes enceintes avant 19 ans
  • Besoins non satisfaits en Planification Familiale (PF)* : 26% des femmes de 15 à 49 ans

*www.unfpa.org/data/world-population-dashboard

**www.apps.who.int/gho/data/node.home


MALI

le fonds francais muskoka au mali

Découvrez quelques-unes de nos interventions à haut impact :

Amélioration des Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence

Au Mali, le renforcement du système de transfusion sanguine a sauvé des vies. Le Fonds Français Muskoka a soutenu l’amélioration et le renforcement du système de collecte et de stockage des produits sanguins du Centre national de transfusion sanguine et des hôpitaux de Mopti et de Gao.

Il s’agit d’une activité à haut impact : la transfusion sanguine est un acte salvateur en réponse à l’hémorragie de la délivrance qui est responsable d’un tiers des décès maternels. Ainsi, pour des structures de soins qui drainent une population d’un million d’habitants, il y a potentiellement 50 000 femmes enceintes à prendre en charge. Dans un pays où le ratio de mortalité maternelle est de 562 décès pour 100 000 naissances vivantes, 300 de ces femmes vont mourir chaque année de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Sur ces 300 femmes, 100 mourront d’hémorragie. Dans ce contexte, un système opérationnel de transfusion sanguine, c’est 100 décès maternels évités chaque année.

Réponses aux situations de crise

Le nord du Mali a connu un déplacement massif de population et souffre d’un accès très limité aux soins de santé. Les agences, dans le cadre de Muskoka, ont été mobilisées pour assurer la continuité des soins de santé dans les districts sanitaires et les hôpitaux des régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Mopti et Ségou.

Des équipes multidisciplinaires chargées de la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile ont été déployées dans les zones de conflit. Au total, 217 spécialistes ont été envoyés sur le terrain, dont 30 sages-femmes et infirmières obstétriciennes, 8 gynécologues obstétriciens et 26 agents du Programme élargi de vaccination. Ces interventions ont permis la réouverture de certains centres de santé pillés pendant l’occupation du Nord et d’assurer la continuité des services. Des médicaments d’urgence (kits) et d’autres produits médicaux et à usage non médical ont également été fournis.

Lutte contre les violences liées au genre

Quatre études ont été réalisées sur les violences en milieu hospitalier dont les résultats ont été utilisés pour enrichir les modules de formation du personnel de santé et pour inspirer des stratégies nationales d’amélioration de l’accueil dans les services de santé et pour inspirer des stratégies nationales d’amélioration de l’accueil dans les services de santé.

Au Mali, au Sénégal, au Tchad, au Togo, au Niger, environ 700 leaders communautaires ont été formés et orientés sur leurs rôles et responsabilité dans la lutte contre les violences basées sur le genre, les pratiques discriminatoires et la mortalité maternelle et infanto juvénile, à travers des comités communaux de lutte contre la morbidité et la mortalité maternelle, néonatale et infantile, mis sur pied grâce à l’engagement de certains maires.

Accès équitable à un personnel de santé qualifié

Au Mali, la deuxième promotion de sages-femmes du niveau licence est sortie de l’Institut National de Formation des Agents de Santé.

Cependant, l’élévation du niveau de formation des sages-femmes n’a pas pu permettre de résoudre le problème de la disponibilité de cette catégorie de personnel dans les zones rurales. Il est ainsi envisagé d’étendre la stratégie du pipeline rural à la majorité des régions du Mali.

Cette stratégie est mise en œuvre avec succès dans la région de Gao ; elle consiste à former les jeunes et les femmes, les recruter et maintenir les équipes de soins de Santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents dans les zones rurales et défavorisées.

résultats clés

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réduction de la mortalité néonatale entre 1990 et 2018 au Mali

%

réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans au Mali entre 1990 et 2018

%

augmentation du taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié entre 2010-2017 au Mali

%

taux d'allaitement maternel exclusif des enfants de moins de 6 mois est passé de 20,2% en 2011 à 31,5% en 2016 au Mali

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taux d'utilisation de la contraception moderne par les femmes en 2017 au Mali

Histoires

Maminata

Sikkasso Mali

Zeïna

Bamako, Mali

Magassi

Mali

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